À l'heure de la croissance constante de l'urbanisation, un retour à la nature est plébiscité dans le développement des villes. En effet, les multiples crises environnementales, la question climatique, la préservation de la biodiversité, la réduction de la pollution des villes, entraînent une remise en question, tout d'abord de la part des habitants même de leur habitat mais aussi des divers acteurs institutionnels et privés.

 

Mais ce retour à la nature entraîne et est en lien avec un retour à une proximité sociale. C'est en ça que la ville d'Ivry trouve toute sa légitimité : avec ses habitations proches entourées de nombreuses terrasses.

 

De nombreux ateliers ont été mis en place par l'association Vergers Urbains. Cette association a pour vocation de rendre la ville comestible en impliquant les citadins dans ses projets. Rues, trottoirs, pieds d'immeuble, toits, friches, balcons : au-delà de simples ornements, l'objectif est de valoriser ces espaces verts, à travers une appropriation collective et non exclusive par les résidents. Création de germoirs à graines, de refuges à insectes, de nichoirs à oiseaux...

 

Enfin, un jardin collectif a été créé tout au long du festival sur une ancienne friche. Deux pommiers et une quinzaine de framboisiers et  fraisiers ont pris place au niveau des parcelles. Miam !

 

D'autres ateliers ont été créés par le Collectif « Ne rougissez pas » en lien avec les parents et les enfants sur la vision de la ville, son aménagement et la question de la place de l'architecture dans l'habitat. Ces ateliers comprennent la construction de fresques, et de signalétiques expliquant les diverses plantes présentes dans ces jardins.